PRINCESSES LEYA
L’association Le Bruit du Rock en collaboration avec la péniche Célestine vous propose le concert des PRINCESSES LEYA ce vendredi 31 octobre 2025.
BIG BANG THERAPY
Le Pitch
L’album BIG BANG THERAPY est un clin d’œil taquin à la surenchère des films de super héros actuels : dans le précédent opus, les Princesses devaient sauver une dimension remplit de gens teubê pour pouvoir revenir sur leur Terre. Cette fois, les Princesses ne doivent pas sauver UNE dimension mais TOUTES les dimensions ! Comment ? Avec le metal bien sûr et cela pour la survie de leur Terre. Surenchère narrative ?
Évidemment !
Mais cette fois, moins de sketch et plus de musique. Fini les covers ! Que des compositions provenant de leurs tripoux. En gros, les Princesses viennent d’en finir avec l’acné, les ados attardés sont bien décidés à devenir des adultes immatures.
L’album s’ouvre sur une ode à l’apocalypse nucléaire imminente due à une certaine forme d’indécrottable connerie humaine (Push). On commence par la fin redoutée. Mais PRINCESSES LEYA reste un groupe qui aime l’espoir et les références de geeks, donc s’il y a danger, il y a mission ; s’il y a
mission, faut des héros ; et si en plus ce sont des incapables, on a un chouette film des années 90. Mais revenons à la musique : puisqu’on parle référence, lors de l’écriture des morceaux les Princesses ont révisé leur Korn, Soundgarden et autre Slipknot tout en papillonnant vers les plus actuels Maximum the Hormone. Bref, c’est du brutal.
Si tu fais partie de ceux qui écoutent encore un album dans l’ordre ou qui s’intéresse à cette coutume, ce chapitre est pour toi :
Nos Princesses sont missionnées par la voix française de Jim Carrey (normal), pour sauver toutes les Terres des dimensions parallèles car d’après lui (Jim) tous les univers sont reliés et ce qui affecte les uns affecte les autres…
Oui, les Princesses, derrière leur sonorités metal, restent attachées à leurs valeurs hippie, peace and love et cœur avec les doigts.
La suite de l’album est donc une visite d’univers parallèles pour constater, en musique, les dégâts : en gros, peu importe l’univers, toutes les Terres partent en zbeul.
Chaque dimension fait l’objet d’un chanson, toujours sur le ton humoristique sur les thèmes d’actualités : la connerie endémique, la glorification et la banalisation de l’analphabétisme (Analfabet), la misère sexuelle exploitée par les applis (Baise tout seul), le capitalisme vorace et cannibale (Boulimie cannibale), la masculo-toxicité (Vasectomie), les rastas blancs (Sèvres- Babylone), les drogués Coke Md Chics friqués (Kangourou-garou), les complotistes qui se font du blé sur le dos des désespérés (Complotriste) et la vanité de croire que sur l’échelle du Big Bang on serait plus que des miasmes en fin de courses d’éternuement (Big Bang). Merde, on dirait un groupe de Metal conscient !
Le son de cet album : Les Princesses se présente plus que jamais comme un groupe de quasi metal.
Si les paroles restent orientées « comédie », les nouvelles compos reflètent l’énergie et l’état d’esprit des Princesses : après s’être mangés, comme tout le monde, le Covid en pleine face, chacun a connu des tragédies personnelles, le monde s’est englué dans une ambiance morose, violente et désespérante, c’est sans doute pourquoi la sonorité de cet album est plus féroce que le précédent. Un retour aux sources salutaire avec ce qui a forgé la jeunesse des membres du groupe : le grunge et le néo-metal.
L’arrivée de Pierre Danel (Kadinja, Novelist) aux manettes des arrangements amène les Princesses vers un nouvel horizon, plus Metal, plus technique, plus abouti tout en respectant ce qui constituent l’ADN du groupe : l’éclectisme, l’idiotie, et la dédramatisation par l’absurde.
Si l’album s’ouvre et surfe en grande majorité sur des notes véloces et saturées, ils n’oublient pas d’aller flirter le punk à roulette, la bossa et même la disco (sur le dernier titre de l’album).
Il en découle ainsi un album particulièrement riche, plein de références et de subtilités, qui réussit néanmoins à garder une véritable cohérence et le style propre aux PRINCESSES LEYA.
Reste maintenant à arriver au bout de cet album pour savoir s’ils vont réussir leur mission et sauver, ni plus ni moins que toutes les Terres…
Tarifs : 15€ & 17€



L’accès à bord de Célestine est conditionné par la détention d’un billet.
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Pour information, le nombre de places est limité à 150 personnes pour cet événement, la terrasse de Célestine est, quand à elle, limitée à 50 personnes, le personnel peut être amené à vous demander de quitter celle-ci une fois la limite des 50 personnes atteinte.
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